top of page

Les insomniaques plus à risque de développer l’Alzheimer

Une nouvelle étude montréalaise conclut que l’insomnie chronique et des problèmes tels que l’apnée du sommeil sont plus à risque de développer la maladie d’Alzheimer.


L’étude, menée conjointement entre l’Hôpital Sacré-Cœur et l’Université Concordia, avait pour but de comprendre si les problèmes de sommeil et l’Alzheimer sont intrinsèquement liés.



«On sait que les gens qui ont l’Alzheimer, qui n’ont pas de problèmes de sommeil, en développent. On sait que les gens qui n’ont pas l’Alzheimer et qui ont des problèmes de sommeil éventuellement semblent aussi développer l’Alzheimer», résume Judes Poirier, psychiatre et chercheur à l’Institut Douglas.

Ainsi, en étudiant plus de 26 000 participants pendant trois ans, les chercheurs ont tenté de déterminer si ce sont les problèmes de sommeil qui mènent à l’Alzheimer, ou si c’est l’Alzheimer qui mène à des problèmes de sommeil.

«Les problèmes de perturbation de sommeil sont un indicateur. La minute où la chimie du cerveau commence à être altérée [...] il a des risques que ça donne naissance à l’Alzheimer», précise le Dr Poirier.

Le Dr Poirier ajoute qu’il s’agit donc d’une piste fort intéressante pour les médecins et chercheurs en vue de potentiellement trouver un remède.

«Les gens qui ont des traces biologiques dans leur cerveau que la maladie est en train de se mettre en place, donc des changements biologiques liés à l’Alzheimer, sont aussi ceux qui montrent le plus fréquemment des anomalies de sommeil», résume-t-il.

D’ailleurs, les autorités sanitaires américaines ont autorisé vendredi un nouveau médicament contre Alzheimer visant à réduire le déclin cognitif des patients souffrant de cette maladie neurodégénérative.

Il s’agissait d’un traitement très attendu après le lancement raté d’un précédent médicament au mécanisme similaire il y a un an et demi.



Comments


bottom of page